Guerre de Gang RPG ayant pour environnement New-York |
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+8Irony El Diablo Dangerous $ Khaled Chiang Bryan Ditkovitch Royce Da 5'9 12 participants | |
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Khaled Maitre de Jeu / PNJ Gangsta / Admin HJ / Niveau 2
Nombre de messages : 1223 Age : 37 Clan (Gang) : Gangsta Emploi : Tageur Argent : 730 $ Date d'inscription : 04/07/2006
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| Sujet: Re: Cinéma Jeu 8 Mar - 19:09 | |
| Etude Approfondie du Jour : "Shining" Pourquoi Shining ?
Stanley Kubrick s’est intéressé à un genre que l’on ne s’attendait pas à lui voir explorer –le film fantastique- avec la même réussite que pour le reste de son oeuvre. Pour réaliser ce film magistral, il adapte à sa façon un roman de Stephen King – qui n’en sera d’ailleurs pas satisfait – et construit un film très personnel et profondément fascinant tant par les mouvements de caméra que par la mise en place d’un fantastique original, notamment à travers le décor inquiétant d’un hôtel hors du commun, essentiel dans la création d’un climat de peur, et d’un dénouement inouï. En effet, cet hôtel, accordé aux zones montagneuses désolées, ajoute son propre espace intérieur, démesuré, qui accentue encore le sentiment de solitude. Ainsi, paradoxalement, cet immense décor vide – fait de salles trop nombreuses, de pièces trop vastes, de couloirs trop longs, de plafonds trop hauts – est susceptible de se peupler des visions du fils, puis de celles du père, sans que l’on sache vraiment, dans un premier temps, si elles relèvent de l’imaginaire ou si elles sont bien réelles. Tout l’art de Kubrick consiste donc à susciter l’horreur à partir du vide même de ces espaces inhabités. On songe aux plans récurrents montrant Jack Torrance à sa table de travail perdu dans l’immensité de la salle, ou encore à Danny parcourant inlassablement ces interminables couloirs au point de faire naître le malaise d’une menace diffuse chez le spectateur. On rend également hommage à l’hallucinante séquence nocturne du labyrinthe sous la neige conçue comme la parfaite représentation visuelle de la folie d’un cerveau possédé par l’obsession meurtrière. Situation de la séquence
Il s’agit en fait du générique (environ 2mn40) qui montre le trajet en auto de Jack Torrance et son arrivée à l’Hôtel situé en haute montagne. L’écrivain se présente, en effet, à la Direction de l’établissement dont il doit, en compagnie de sa femme et de son fils, assurer la gérance pendant la période de fermeture en hiver. Analyse de la séquence
D’emblée, par une séquence d’ouverture profondément innovante, Kubrick installe une atmosphère dérangeante. Il ne s’agit pourtant que de filmer une voiture – une Coccinelle jaune - qui gravit une route de montagne pour gagner un immense hôtel situé en altitude. Mais la caméra, par des plongées aériennes verticales ou obliques, et d’incessants travellings avant sur des paysages sauvages, accompagne, suit, perd, puis retrouve la voiture, d’un lacet à l’autre, suggérant impression de fuite en avant accélérée et sentiment de malaise, dans la mesure où ce regard caméra singulier, voire fantasque, semble, tel celui d’un aigle, jouer avec sa proie-auto. Mais s’il s’agit là d’un jeu déconcertant, il est – sans aucun doute - cruel car l’étonnante composition musicale - dont le thème est emprunté à Berlioz (« La Symphonie fantastique ») et adapté par Rachel Wendy et Carlos Elkind - qui accompagne les images fait irrésistiblement penser à une marche funèbre inéluctable et annonciatrice d’un destin tragique, par le martèlement de ses notes graves. Un second thème musical fait d’une sorte de glissement de violons aigus qui se prolongerait en un mouvement plaintif interrompt le premier accentuant l’impression d’étrange. Puis les deux mêlent leurs sonorités singulières juste avant que la caméra ne donne à voir l’Hôtel. Précisément, le regard caméra qui a quitté l’auto saisit alors en plan général un paysage grandiose par un nouveau travelling avant : un immense hôtel au pied d’un sommet partiellement enneigé. Ce bâtiment, de la même couleur grise que la roche nue environnante, apparaît comme un bloc minéral constitutif de la montagne même dont il serait une sorte d’excroissance. Cette impression est renforcée par sa forme ramassée et puissante, ainsi que par ses dimensions impressionnantes au pied d’un sommet enneigé. Cet Hôtel Overlook apparaît comme le personnage central du film et mérite que l’on s’attarde à en faire le portrait. Déjà, le générique l’installe, spatialement, au-dessus de hautes montagnes, presque inaccessible et loin de tout comme le suggère au cours du générique la longue course de l’auto. D’autre part, le plan initial qui le fait découvrir insiste sur son imposant volume et le parfait ordonnancement du style. Le bâtiment se situe, enfin, au bord d’un vide qui se creuse, vertigineux, devant lui. Surtout, son nom anglais, à double sens (‘’qui voit par-dessus’’), peut signifier ‘’Hôtel dominateur’’, mais aussi ‘’Hôtel au regard supérieur’’. Dès lors, ce regard caméra qui suit le véhicule de Jack Torrance n’est-il pas précisément celui de cet Hôtel Overlook qui a repéré, guette et piste sa prochaine victime ? La séquence du générique renvoie en effet très clairement à la fin du film qu’elle annonce explicitement et à son double plan saisissant : on n’oubliera pas de sitôt l’effroi que suscite la vision d’un Jack Torrance figé dans la glace tel une statue de sel et on goûtera longtemps l’ironie de la chanson (Midnight with the stars and you / Minuit sous les étoiles avec vous) au rythme enjoué qui ponctue le triomphe de ce réceptacle du Mal qu’est l’Hôtel au moment même où il ajoute – dans cette tétanisante photo de groupe en forme de tableau de chasse – sa nouvelle et dernière victime en date : Jack Torrance. Un Jack Torrance délivré de ses tourments, rajeuni, souriant et heureux. Un Jack Torrance présenté comme l’homme jeune qu’il fut avant le mariage, la paternité et le métier. Un Jack Torrance peut-être enfin débarrassé du poids des encombrantes et insupportables responsabilités de la maturité… Le regard du générique qui suivait l’ascension de Jack Torrance, la future victime, tout en le guettant, était bien celui de l’Hôtel Overlook, ce prédateur qui capte les âmes à travers le temps et les immortalise dans une photo de fête, leur procurant ainsi une immortelle jeunesse ! " | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Jeu 8 Mar - 19:29 | |
| Sortie Ciné : "LE NOMBRE 23" Marquant la deuxième collaboration entre Schumacher (le metteur en scène à la filmographie mitigée) et le comique survolté Jim Carrey (devenu véritable caméléon), Le Nombre 23 est un thriller psycho-embrouillant n'assumant pas toutes ses promesses. 23, 23... Toute notre vie tourne autour de ce chiffre maudit, il est responsable de nos choix et de nos misères, il est omniprésent... il nous rend dingue. C'est du moins ce qu'essaient de nous faire croire avec force Schumi et son scénariste Fernley Phillips à travers ce sombre film, au synopsis qui paraissait pourtant prometteur, mais dont le scénario se révèle, certes intéressant du point de vue constructif et narratif, mais rapidement incohérent et vraiment peu crédible. En effet, le spectateur s'enfonce dans une embrouille surnaturelle pour finalement en venir à un fait psychologique tellement peu évident qu'il en deviendrait presque risible. Néanmoins - et c'est une chose rare de la part du réalisateur !- la mise en scène est impeccable. Avec une photographie sombre lorsque l'on entre dans la vie de Walter Sparrow, et floue, aveuglante et glauque lors de ses délires littéraires, on est au summum de ce que l'on pouvait espérer pour un thriller de la sorte, et on pénètre avec fascination dans l'univers que l'on nous présente (malgré le peu de cohérence dont il est rempli !), et ce grâce à une clé magique, celle de l'art de la comédie pure, celle du Rire et des Larmes : Jim Carrey ! Bien loin de ses rôles de schizophrènes déjantés (quoique) ou de débiles finis, l'acteur aux milles facettes signe une certaine performance avec ce rôle de père de famille, ami des bêtes, pris au coeur d'une paranoia extrême, et même, d'une sorte de dédoublement avec le personnage de cet étrange roman, Le Nombre 23, dont il se sent quasiment indissociable. A la fois confiant et inquiétant, Jim étonne et surprend, et on aimerait bien le voir plus souvent comme tel à l'écran ! Il se détache bien du lot des autres acteurs (mis a part Virginia Madsen, bien convaincante en mère de famille troublée par les faits) qui sembleraient presque surjouer... >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> Un thriller sympatique, qui aurait voulu être à mi-chemin entre la noirceur de Seven et l'intensité d'un drame psychologique, sauvé par une mise en scène efficace et un Jim Carrey plus déroutant que jamais.... N'ayez pas peur, vous n'échapperez pas pour autant au chiffre 23. Source : DVDrama Note de Guerre de Gangs : 8/10 La Critique : Un film déroutant auquel on ressort en se posant de questions . Il suscite néanmoins quelques facilités de script , des rapprochements trop simplistes . Jim Carrey est très bon dans son rôle et à vrai dire , on est étonné de le voir sous cette forme dans le genre thriller dramatique ... tout comme Jean Dujardin tout récemment dans "Contre-Enquête" . Les comique se seraient-ils rangés ? | |
| | | Dangerous $ Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 4
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 9 Mar - 16:38 | |
| Previews : "Jurassik Park 4" ( Ce n'est pas un canular !) Jurassic Park 4 a beau représenter un de ces projets qui reviennent sans cesse dans les têtes de cinéphiles, tout comme Indiana Jones 4 s'est mis lui-même en difficulté en attendant que Harrisson Ford ne soit plus trop en état de faire des galipettes, la franchise saurienne à force de tergiverser sur le montage du projet, risque de perdre des éléments d'importance. Ainsi l'acteur Sam Neill, qui incarnait brillamment le professeur Grant dans Jurassic Park 1 et 3 (Jeff Goldblum avait fait l'intermède dans Le Monde perdu), ne semble pas s'intéresser au quatrième volet, et assure même avec fermeté que toutes les rumeurs qui mentionnent son nom dans ce projet sont forcément fausses. Donc si vous voulez absolument voir ce grand acteur qu'est Sam Neill, il est actuellement plus sûr d'assister à une séance du film Angel de François Ozon. Le producteur Frank Marshall, qui voudrait sortir Jurassic Park 4 en 2008, serait bien inspiré d'accélérer les grandes manoeuvres s'il ne veut pas se retrouver dans l'obligation de repousser les délais à... Quand ? Steven Spielberg étant pour le moment accaparé par Indiana Jones, il est fort probable que l'avenir de Jurassic Park se précisera une fois les aventures d'Indy bouclées. Source : Excessif.com | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Mar 13 Mar - 21:36 | |
| TEST DVD : The Wig Dans les bacs depuis le 6 février 2007 sous la bannière Opening, le film d'horreur The Wig vient tout juste d'être testé. Si l'édition ne comporte que peu de suppléments, elle s'appuie cependant sur un transfert et des pistes sonores d'excellente qualité. Initiée par Ringu de Hideo Nakata, la mode des fantômes aux cheveux longs n'a pas fini de faire des émules. A l'époque, Nakata ne faisait que remettre au goût du jour une vision traditionnelle du fantôme déjà visitée dans des classiques tels que Kwaidan (Masaki Kobayashi) ou encore Les Contes de la Lune Vague Après La Pluie (Kenji Mizuguchi). A présent, il semble que l'horreur made in Asia – qu'il s'agisse du Japon, de la Corée du Sud ou encore de la Thaïlande – ne puisse plus se passer de cette représentation qui incarne indéniablement les peurs les plus profondes liées à l'obscurité, aux profondeurs et bien entendu au Féminin – autant d'éléments Yin étroitement liés dans la mythologie japonaise. A la lecture du pitch de The Wig (ou La Perruque) du réalisateur sud-coréen Won Shin-Yun, on croit toucher le fond en matière d'exploitation à outrance d'un concept : la source de la terreur n'est même plus un être humain mais une perruque de longs cheveux noirs. Les cheveux sont à présent personnifiés, doués d'une volonté propre. Pourtant, il serait dommage de se laisser dominer par les préjugés et de passer à côté de The Wig. Plus qu'à un avatar de Ringu ou Ju-On (Takashi Shimizu), ce long métrage plus subtil qu'il n'y paraît est à classer dans le même camp que les quelques perles qui nous ont aidés à garder la foi en ce qui concerne la capacité du cinéma d'horreur asiatique à se renouveler. Des perles telles que Deux Sœurs (Kim Ji-Woon), Le Voisin N°13 (Yasuo Inoue) ou Apparition (Lee Su-Yeon) qui utilisent à bon escient le genre de l'horreur pour nous plonger dans ce qui s'avère être davantage un drame psychologique. Source : DvdRama | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Mar 13 Mar - 21:46 | |
| Dossier (Spécial Série) La sculpturale Eva Longoria, devenue célèbre sous le nom de Gabrielle Solis, le personnage qu'elle incarne dans la série Desperate Housewives, n'a pas su tenir sa langue dans une émission TV diffusée aux USA. L'actrice y dévoile carrément des éléments du scénario de la fin de saison en cours (la troisième), concernant notamment sa relation avec son ex mari, le viril et ombrageux Carlos. La future femme du basketteur Tony Parker, les tourtereaux auraient déjà envoyé les faire-part de mariage, a même été beaucoup plus précise, mais nous préférons ne pas relater ses propos exacts pour éviter tout spoiler mal venu, laissant ce désagrément aux spectateurs américains malheureusement pour eux présents devant leur poste lors de cette intervention pour le moins zélée. En tout cas les producteurs de Desperate Housewives n'ont que très moyennement apprécié le manque de discrétion de la belle, rappelant à toute l'équipe, actrices et scénaristes, la clause de confidentialité présente dans leurs contrats. Un rappel à l'ordre qui prouve, s'il était besoin, les exigences que demande une série à succès. On ne peut évidemment pas faire, ou dire n'importe quoi, pas même si l'on s'appelle Eva Longoria. Si vous voulez plus d'infos et d'exclus sur cette série ou une autre en particulier , veuillez contacter un Administrateur par PM . Nous serons ravis de partager votre passion . Ceci vaut également pour tous les films en général . Source : DVDRama
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| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Mer 14 Mar - 21:49 | |
| Hostel 2 (Photos Inédites) Hostel 2, ça continue… Après les affiches pas belles, les affiches belles, et les affiches qui mélangent les deux, trois nouvelles photos dévoilant les héroïnes du film en mauvaise posture sont désormais en ligne. Pas de surprise, on reste définitivement dans le ton du premier opus… Dans Hostel 2, Eli Roth s'intéresse au cas de trois nanas qui vont être kidnappées et torturées comme les trois mecs du premier opus. En réalité, elles partent étudier en Italie mais se trouvent inexorablement prises dans le cauchemar slovaque. Eli Roth assure que l'on saura tous les tenants de cette organisation secrète et comment ils récupèrent et tuent des gens. Le défi consiste à proposer Hostel 2 dans 12 mois jour pour jour à l'instar, là encore, de la franchise Saw. Probablement pour mieux battre le fer tant qu'il est chaud. Pari gagné : le second volet qui sortira le 7 janvier 2007 sur les écrans américains, reprend immédiatement là où le premier s'arrête. De manière plus précise, il s'intéresse au cas de trois nanas qui vont être kidnappées et torturées comme les trois mecs du premier opus. En réalité, elles partent étudier en Italie mais se trouvent inexorablement prise dans le cauchemar Slovaque. Eli Roth assure que l'on saura tous les tenants de cette organisation secrète et comment ils récupèrent et tuent des gens. Par la suite, Eli Roth devrait réaliser l’adaptation du roman Cell de Stephen King, un de ses meilleurs de récente mémoire. Le livre, paru au début de l’année (Hollywood ne perd décidemment pas une seconde), propose, il faut l’avouer, une histoire fascinante. Qu’arriverait-il si un jour une onde éléctro-magnétique, passant à travers tous les téléphones cellulaires en communication, transformait les gens en véritables machines à tuer, zombifiées dans la seconde. Si vous voulez le savoir, lisez le roman. Sinon, vous devrez attendre que ce cher Roth nous livre sa vision de la chose. Source : Excessif.com
Sortie française : Printemps 2007
____________________________________________________ Remarque GDG : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous avoue mon impatience à visionner ce film . J'ai regardé le 1 avec un véritable intêret , j'admire Hostel ! | |
| | | Ditkovitch Modérateur / Créateur Graphique / Niveau 2
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 16 Mar - 22:20 | |
| LES PRODUCTEURS A Broadway, Max n'est plus que l'ombre du flamboyant producteur qu'il fut autrefois. Lorsque Léo, son comptable, lui révèle que le plus grand des bides peut être une excellente affaire, Max est tout de suite intéressé. Leur plan est simple : trouver la pire pièce, le plus mauvais des metteurs en scène, monter le tout grâce au financement d'investisseurs crédules, et laisser venir le désastre pour se sauver avec l'argent ! Avec une pièce impossible à la gloire d'Hitler, un metteur en scène dingue et la délirante secrétaire suédoise Ulla diva, leur spectacle a tout pour être le flop de l'année et l'arnaque du siècle, d'autant que Max n'a reculé devant rien pour convaincre de pauvres vieilles dames de lui confier toutes leurs économies. Malheureusement pour lui et son complice, rien ne va se passer comme prévu... L'adaptation d'une adaptation Les Producteurs n'est autre que l'adaptation de la comédie musicale The Producers, qui s'inspire elle-même du classique de Mel Brooks réalisé en 1968 avec Zero Mostel et Gene Wilder dans les rôles principaux. Véritable triomphe à Broadway, The Producers a été développé par le cinéaste lui-même et chorégraphié et mis en scène par Susan Stroman. Avec ce spectacle, les comédiens Nathan Lane et Matthew Broderick ont vu leur popularité atteindre des sommets. Cette comédie musicale s'est même vue nommée à 14 Tony Awards et en remporter 12 ? un record jamais atteint dans l'histoire de Broadway ? dont ceux de la Meilleure comédie musicale, de la Meilleure musique et du Meilleur livret. On ne change pas une équipe qui gagne ! Lorsqu'il a été sérieusement question d'en faire une version cinéma, Mel Brooks a souhaité y associer le plus possible ceux qui avaient contribué au succès du spectacle. On retrouve donc ici Susan Stroman, chorégraphe et metteur en scène, à la réalisation, et les comédiens Nathan Lane et Matthew Broderick, ainsi que Gary Beach, lauréat d'un Tony, et Roger Bart, cité au Tony, qui ont respectivement créé les rôles du metteur en scène de la pièce, Roger DeBris, et de son assistant, Carmen Ghia. A vos tablettes ! Une fois l'idée du film lancée, Mel Brooks et son partenaire à l'écriture Thomas Meehan ont commencé à travailler sur le scénario. La structure d'un film est traditionnellement découpée en trois actes, et les comédies musicales de Broadway en deux. Thomas Meehan explique : "Pour le spectacle, nous avions repris le scénario original des Producteurs en trois actes et l'avions transformé en deux, mais ici, nous avons tout remis à plat et sommes repartis de zéro (...) Passer du théâtre au cinéma permet plus de choses en termes d'espace. L'histoire ne se déroule plus seulement dans des bureaux et des théâtres, elle sort pour aller à Central Park et sur la 5e Avenue à New York. On respire davantage." Deux chansons inédites signées Mel Brooks Pour le film, Mel Brooks a écrit deux chansons originales qui n'étaient pas dans le spectacle : You'll find your happiness in Rio, que l'on entend sur les images de Leo et Ulla batifolant au paradis pendant que Max est assis dans sa cellule, et There's nothing like a show on Broadway, interprétée par Matthew Broderick et Nathan Lane. A New York et nulle par ailleurs Mel Brooks et les producteurs tenaient à ce que ce nouveau film, comme celui de 1968, soit tourné à New York, dans les nouveaux Steiner Studios de 9 300 m² situés au Brooklyn Navy Yard. Sur le modèle des grandes comédies musicales de la MGM, les décors ont été construits sur quatre des cinq plateaux, dont une version années 50 des historiques 44e Rue et Shubert Alley. L'un des avantages de tourner à New York a été la proximité des chanteurs et danseurs les plus doués de Broadway. Plus de 3700 danseurs ont auditionné pour les 350 rôles qu'exigeaient des numéros comme Springtime for Hitler, Prisoners of love, la comédie musicale montée par Max et Leo en prison, ou I wanna be a producer, qui illustre les rêves de Leo Bloom d'une vie plus glamour. Nicole Kidman pressentie C'est Nicole Kidman qui devait au départ incarner Ulla, la secrétaire/réceptionniste, mais rencontrant des incompatibilités au niveau de son emploi du temps, elle ne put respecter ses engagements. Uma Thurman l'a alors remplacée au pied levé. Uma Thurman au chant et à la danse Nouvelle venue sur le projet, Uma Thurman, qui joue Ulla, la secrétaire/réceptionniste, dut se plier, pour les besoins de son rôle, à un entraînement en danse et en chant. "J'avais de l'expérience en tant que danseuse [Pulp fiction et Be cool], remarque-t-elle, mais je n'avais jamais fait un de ces numéros romantiques en duo qui sont l'une des signatures de Susan Stroman. Heureusement, il y avait un extraordinaire département danse sur le spectacle, et je me suis entraînée avec eux pendant deux mois." Tandis que les répétitions de danse commençaient, l'actrice s'est attaquée à ce qui lui l'intimidait le plus, à savoir le chant. "Patrick Brady, le directeur musical, m'a aidée à trouver une voix, confie-t-elle. Je ne suis pas suffisamment bonne pour faire une carrière de chanteuse, mais au moins, ils n'ont pas eu à me trouver une doublure, ce n'était finalement pas si mal !" Source : Allocine La critique : Ce film nous fait retrouver toute la magnificence des grandes comédies musicales américaines. Une mise en scène certes très classique mais qui convient totalement au ton du film et les prises de vues des scènes de danses son magistrales. Le film n'est en rien un feu d'artifice pour l'esprit mais pour les yeux et il faut le prendre dans ce sens. L'humour (décapant) est servi par une troupe d'acteurs tout aussi talentueux les uns que les autres. Inutile de parler de scénarios puisque celui-ci laisse la place aux chansons (extraordinaire), néanmoins essentiel pour comprendre l'histoire. Il serait donc dommage de se priver d'un spectacle aussi jouissif. | |
| | | Royce Da 5'9 Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 6
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 16 Mar - 23:40 | |
| Très bon dossier que voilà sur cette comédie musicale ! Sur un tout autre registre , voici un incontournable que je vais évoquer sur la demande de Bryan . Je vais traiter de Fritz Lang , grand réalisateur se rattachant à l'expressionisme allemand . _____________________________________________________ Dossier : Fritz Lang , son retour Comme beaucoup de cinéastes, Fritz Lang s’est exilé aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre Mondiale pour fuir le nazisme. Il signera là-bas quelques joyaux de genres différents dont le dernier sera L’invraisemblable vérité en 1956, film précurseur du twist (retournement de situation au dernier moment), dans lequel il revenait sur le thème de la justice et de ses failles. Si il a trouvé ses lettres de noblesse en touchant au fantastique comme à l’anticipation, le talent de ce cinéaste réside dans le fait qu’il ait aussi su jongler avec les divers genres du cinéma, passant ainsi avec autant d’aisance du western au film noir, tout en respectant ou en déjouant les codes selon les films et leurs intentions. Quand il revient en Allemagne après son long exil et qu’il se met à travailler sur un nouveau film, il se concentre sur un de ces anciens projets. Effectivement, en 1919, il avait écrit avec sa future femme Thea Von Harbou l’adaptation du roman de cette dernière : Das Indische Grabmal. Malheureusement pour lui, c’est le producteur Joe May qui en réalisera son adaptation cinématographique en 1921. Un remake verra ensuite le jour en 1938 sous la direction de Richard Eichberg. Dans les deux cas, le film est un diptyque et Lang ne dérogera pas à la règle lorsqu’il s’attaque en 1959 à une troisième version de ce projet qui lui tient à cœur. Les deux films sont inséparables et Le Tombeau Hindou commence juste là où finit Le Tigre du Bengale, un résumé dans le second venant juste expliquer en introduction ce qui s’est passé dans le film précédent. Il s’agit donc d’un seul et unique film au final, mais un film de près de 200 minutes. L’histoire est celle de l’architecte Harold Berger, engagé en Inde par Chandra, le Maharadjah d’Eschnapur, pour construire des immeubles modernes. Cet occidental tombe amoureux de la belle danseuse Seetha, pourtant promise en mariage à Chandra et quand ce dernier l’apprend, sa colère prend le dessus et les deux amants doivent fuir. Pendant ce temps, le frère de Chandra tente de prendre le pouvoir. Après s’être effondrés dans le désert, Harold et Seetha sont recueillis par un paysan obéissant au devoir sacré de l’hospitalité mais dénoncés, ils devront à nouveau fuir et se cacher dans les montagnes. Une chose est sûre, avec une trame comme celle-ci, le film ne plait pas à tout le monde, le cinéaste n’hésitant pas à livrer là un pur film d’aventures sur fond d’exotisme. Certains pensaient sûrement qu’un retour sur sa terre natale donnerait envie à Lang de revenir à ce qu’il avait pu faire auparavant. Plus proche des thématiques d’un Indiana Jones que des Trois Lumières, le cinéaste se permet pourtant de ne pas occulter ses thèmes de prédilection et il serait réducteur d’imaginer que le film puisse être une œuvre de commande, car ce n’est pas le cas. Simplement, après avoir fait dans le film à petit comme à gros budget, il sait qu’il va pouvoir réaliser à domicile une fresque pour une somme beaucoup plus basse qu’aux Etats-Unis. Dès lors, l’aventure peut commencer. Il suffit de voir le côté mégalomane de Chandra, le Maharadjah d’Eschnapur pour se rendre compte que Lang a toujours une vision assez poussée de l’univers manichéiste et n’a pas changé son fusil d’épaule. D’ailleurs, en parallèle à ce personnage, les lépreux vivant en retrait et en sous-sol ne sont pas si loin que ça du clivage dévoilé dans Metropolis. Le film d’aventure permettant juste de changer les décors et l’espace comme l’anticipation lui permettait de changer les données temporelles. Les faits restent les mêmes. Il est aussi indéniable de se rendre compte que le film tient un rôle prépondérant dans la carrière de Lang, certaines scènes étant visuellement encore magiques à l’écran cinquante ans plus tard. La longue scène, très sensuelle pour son époque, de Seetha dansant devant le cobra en est un exemple frappant. A près de 70 ans, le réalisateur sait encore comment offrir un grand spectacle pour les grands écrans. Si l’Inde a un côté dépaysant que beaucoup de cinéastes utiliseront pendant plusieurs décennies (de Jean Renoir à David Lean), jusqu’à ce que Bollywood débarque enfin directement en Occident, c’est que ses couleurs et son architecture sont une aubaine pour y placer des intrigues. La froideur d’un tempérament se mélange parfaitement avec la chaleur des tons lumineux et là encore, il y a matière pour Lang de transgresser la vision paradisiaque que beaucoup se font du pays. De plus, les croyances sont différentes des religions occidentales et l’inadéquation entre les deux, comme l’adaptation de l’une à l’autre, est une thématique en elle-même. Elle rapproche les personnages comme elle les sépare. Ce contexte culturel permet au cinéaste de jouer avec les traditions et d’effleurer à certains moments le fantastique, qu’il serait plus judicieux de considérer ici comme un mysticisme exacerbé. Au début du Tombeau Hindou, Harold et Seetha ont la vie sauve grâce à une incantation de cette dernière qui se manifestera par une araignée tissant une toile très rapidement, faisant ainsi croire que personne n’a pu passer dans la cavité qui leur sert de refuge depuis longtemps. Il en sera de même pour la scène avec le fakir. Toutes ces coutumes sont des occasions pour Lang de changer encore de registre le temps d’une séquence. Les décors ne sont certes pas proches de l’expressionnisme qui marquait les plus grandes œuvres du cinéaste comme dans M le Maudit, mais les années 20 et 30 sont bien loin et l’Inde permet d’offrir quelque chose de différent mais de visuellement aussi graphique et stylisé. Lang n’a pas perdu son sens de l’esthétisme, mais il a juste envie de le faire à travers un film plus divertissant. Car il n’y a pas un seul temps mort dans le(s) film(s) et Fritz Lang parvient à faire ce qu’il veut tout au long du diptyque : prouver qu’il peut faire un film digne des grands films d’aventures hollywoodiens en Allemagne. D’ailleurs, si selon les dires de cinéaste, le film n’a coûté qu’un million de dollars en Europe, le même tournage aux Etats-Unis aurait été estimé huit ou neuf plus cher. Le retour du réalisateur chez lui prouve bien qu’il a beaucoup appris de sa longue épopée américaine mais que désormais, il peut vivre sans eux et continuer à faire un cinéma de qualité. Caché derrière un certain classicisme et des clichés liés au genre, éléments qui seront reprochés pendant des années au cinéaste sur son diptyque, Lang parvient néanmoins à livrer un grand film parsemé de brillantes idées visuelles ou scénaristiques, comme de voir Harold tirer avec son arme à feu en direction du soleil. L’œuvre continue à résister au temps, sûrement parce que le décalage avec le contexte indien empêche de dater le moment où se situe exactement le film mais aussi parce que la confrontation du Bien et du Mal continue de bercer la filmographie du cinéaste. Que ce soit dans la couleur des yeux de Debra Paget comme dans les dessins méticuleux des décors, le film reste aujourd’hui une des raisons valables qui pousse à devoir affirmer que Fritz Lang est à lui seul un des grands chapitres de l’histoire du Septième Art. | |
| | | Dangerous $ Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 4
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| Sujet: Re: Cinéma Sam 17 Mar - 12:12 | |
| TEST DVD : Souris City Troisième collaboration artistique entre le studio anglais Aardman Features et Dreamworks Animation, après Chicken Run et Le Mystère du Lapin-Garou, Souris City fait cette fois-ci le pari de la 3D animée, décidant de se passer de la fameuse technique en stop-motion popularisé par Nick Park et ses Wallace et Gromit. Le style unique des studios Aardman, façon "pâte à modeler", n’est pas pour autant jeté aux oubliettes, la grande prouesse du film étant même d’être parvenu à conserver cette texture et cet aspect particulier dans tous les éléments du long-métrage, des personnages aux décors, de la motricité si particulière des modèles animés aux inventions farfelues et fantastiques jalonnant leur univers. Le DVD proposera des pistes Dolby Digital 5.1 en anglais, français et hollandais, accompagné de sous-titres dans les mêmes langues. Les bonus, majoritairement axés pour séduire les plus jeunes, proposeront : Commentaire audio des réalisateurs Les Chansons des limaces La Musique de souris city Le Juke box video dreamworks animation Rencontre avec les acteurs Dreamworks kids : - Crée ta limace - Apprends à dessiner Roddy - Le juke box Souris City - Un labyrinthe de tuyaux - Des fichiers à télécharger et des projets créatifs
Sortie France : 29 Mai 2007 | |
| | | Ditkovitch Modérateur / Créateur Graphique / Niveau 2
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| Sujet: Re: Cinéma Sam 17 Mar - 14:43 | |
| Le titre pourrait rebuter certains d'entre vous mais je puis vous assurer que ce film est d'une beauté incomparable et qu'il traite un sujet intéressant. ________________________________________________________________
LE SOURIRE DE MONA LISA En 1953, Katherine Watson, une jeune femme libre d'esprit, fraîchement diplômée de l'université de Bekerley, intègre la prestigieuse école pour filles de Wellesley pour enseigner l'histoire de l'art. Déterminée à affronter les moeurs dépassés de la société et de l'institution, elle va insufler à ses étudiantes, dont Betty et Joan, l'envie de se dépasser et d'avoir le courage de mener l'existence qu'elles souhaitent réellement vivre. Hillary Clinton n'est pas loin... C'est en lisant un article sur les années d'études de Hillary Clinton à l'université de Wellesley que les scénaristes Lawrence Konner et Mark Rosenthal ont eu l'idée du Sourire de Mona Lisa. Lawrence Konner raconte : "Nous avons découvert que les étudiantes apprenaient la littérature française et la physique le matin, et comment servir le thé au patron de leur futur mari l'après-midi... Le contraste entre l'érudition de ces étudiantes et la formation au métier d'épouse modèle était frappant. Cela nous a donné envie d'en apprendre davantage". La création des personnages Pour approfondir le portrait des étudiantes, les scénaristes ont interviewé d'anciennes élèves, certaines ayant choisi de faire carrière et d'autres d'abandonner leurs études pour se marier. Ils ont aussi retrouvé des photos dans les articles de l'université, dont certaines leur ont inspiré les histoires personnelles des protagonistes du film. Le scénariste Mark Rosenthal explique : "Nous avons créé des histoires qui correspondent à chacune des photos, à commencer par Betty Warren, la rédactrice du journal universitaire, qui abandonne l'université pour se marier". Une prestigieuse université Wellesley fait partie de ces universités féminines les plus prestigieuses et les plus rigoureuses sur le plan académique désignées collectivement sous le nom de " Sept Soeurs ". Outre Hillary Clinton, l'université a eu entre autres pour étudiantes Madeleine Albright, Diane Sawyer, Ali McGraw, Cokie Roberts et madame Tchang Kaï-chek. L'origine du titre Le titre Le Sourire de Mona Lisa vient du fait que Katherine Watson (Julia Roberts) enseigne l'histoire de l'art et que la Joconde, le chef-d'oeuvre de Léonard de Vinci à l'énigmatique sourire, est l'une des oeuvres d'art les plus fascinantes et les plus mystérieuses jamais créées. Comme le fait remarquer l'un des personnages : "La Joconde sourit, mais est-elle heureuse ?" Apprendre le savoir-vivre de l'époque Tous les acteurs et actrices du film ont passé plusieurs semaines à apprendre les usages, l'expression orale et les styles de danse du début des années 50. Lily Lodge, spécialiste du savoir-vivre, leur a enseigné le comportement d'il y a cinquante ans et Yvonne Marceau le tango, la valse, le swing et la rumba. Le déroulement du tournage Wellesley a reçu avec enthousiasme l'équipe du film. Celle-ci a eu accès aux archives de cette université du Massachusetts et a pu filmer sur le campus pittoresque, conçu par l'architecte paysagiste Frederick Law Olmstead, à qui l'on doit aussi Central Park à New York. C'est au début de l'automne qu'a commencé le tournage. Il a été limité à six jours sur place pour ne pas trop perturber la vie du campus. Plusieurs scènes ont été tournées à Tower Court, Severance Green, Founders et à la Houghton Memorial Chapel. La conception des costumes Le chef costumier Michael Dennison a mené des recherches poussées sur la période. Outre les 350 costumes des acteurs principaux, il a dû habiller avec son équipe 7000 figurants. Pour le personnage de Julia Roberts, il est allé en Californie étudier les styles de mode de villes plus progressistes comme Berkeley et Long Beach. La robe de mariée de Betty a été quant à elle basée sur des photos des mariages de Jacqueline Bouvier Kennedy et de Grace Kelly. Les costumes suivent également les saisons sur une année presque entière, en commençant par la cérémonie d'automne qui marque le début de l'année scolaire, où les étudiantes arborent les traditionnels blazers blancs et les marques distinctives de leur classe. La critique : Le sourire de Mona Lisa est un film attachant à la mise en scène soignée et une direction d'acteur tout à fait remarquable. Le scénario n'en fait jamais trop, tout est montré avec une certaine lenteur ce qui permet au spectateur de savourer à la fois la performance d'acteurs mais aussi toute les subtilités du script comportant quelques répliques savoureuses. Avec un sujet si intéressant et une musique si envoûtante il serait dommage de se priver. A regarder d'urgence !! Edit Bryan : Essaie de rétrécir tes images s'il te plait . | |
| | | Irony Admin Surprise / Maitre de Jeu / Niveau 4
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| Sujet: Re: Cinéma Lun 19 Mar - 14:48 | |
| DOSSIER : PIRATES DES CARAIBES 3 A quelques heures de l'arrivée enfin de la bande-annonce sur le net (qu'on annonce démente), Disney vient de révéler le synopsis complet de Pirates des Caraïbes 3 : Jusqu'au bout du monde. Un synopsis très large, couvrant une bonne partie des enjeux de l'intrigue, là où le distributeur avait joué la carte du silence complet jusqu'à présent. Attention donc, si vous ne voulez rien savoir sur le film avant de le découvrir en salles le 23 Mai prochain, ne lisez pas les lignes qui suivent ! L’âge d’or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit, Davy Jones (Bill Nighy) servent à présent Lord Cutler Beckett (Tom Hollander) et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L’invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires. Will Turner (Orlando Bloom), Elizabeth Swann (Keira Knightley) et le capitaine Barbossa (Geoffrey Rush) n’ont qu’une seule chance de résister à Beckett et son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l’un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp), manque à l’appel. Will, Elizabeth et Barbossa, secondés par Tia Dalma (Naomie Harris), Pintel (Lee Arenberg) et Ragetti (Mackenzie Crook), doivent faire voile vers des mers orientales inconnues, pour affronter un pirate chinois, le capitaine Sao Feng (Chow Yun-Fat), et s’emparer des cartes qui les conduiront au-delà des limites du monde connu, là où Jack est retenu. Lorsqu’ils retrouvent enfin Sparrow, celui-ci semble avoir perdu la raison, mais il accepte pourtant de les aider. Il guide le Black Pearl hors du Territoire des Morts et met le cap sur l’Anse aux épaves. Face à la menace surpuissante, la légendaire Cour des Frères ne sera peut-être même pas suffisante, à moins que la capricieuse déesse des mers, Calypso, emprisonnée sous une forme humaine, ne puisse être libérée et convaincue de venir en aide aux pirates… Alors que s’accumulent dangers et trahisons, il devient vite évident que Jack, Will, Elizabeth, Sao Feng et Barbossa poursuivent tous des buts aussi secrets que différents. Personne ne peut faire confiance à personne. Alors que l’affrontement qui risque d’éliminer définitivement les pirates des sept mers s’annonce, chacun va devoir choisir son camp… Sortie : 23 Mai 2007Source : Excessif.com | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Mer 21 Mar - 16:41 | |
| Dossier : "300" Nul doute que le péplum gargantuesque imaginé par Zack Snyder en déroutera plus d’un. Difficile en tout cas d’avoir un avis mitigé sur le film tant l’excès est de mise dans cette version quasi fantastique de l’épisode le plus connu de l’histoire des cités grecques : la résistance d’une poignée de soldats spartiates face au déferlement des armées barbares. Et pour cause : il s’agit de l’adaptation du roman graphique de Frank Miller, très éloigné du récit historique que livra Hérodote de la fameuse bataille des Thermopyles. Une fois que l’on a accepté l’esthétique « grotesque » revendiquée par le réalisateur, force est de constater qu’une vraie puissance visuelle se dégage de l’ensemble. 300Un film de Zack Snyder Avec Gerard Butler, Lena Headey, Rodrigo Santoro Durée : 1h55 Date de sortie : 21 mars 2007L’essentiel de l’intrigue se concentre sur le choix stratégique de Léonidas, chef des Spartiates, qui, contre l’avis de l’oracle et du conseil, s’attaqua aux armées de l’envahisseur perse, attirant les hordes de Xerxès dans le goulot d’étranglement que formait le défilé des Thermopyles. À la tête de 300 hommes seulement, mais animé d’une détermination animale et fort de l’éducation de son peuple, tout entière tournée vers le combat, Leonidas s’apprête à entrer dans l’Histoire… C’est donc un film énorme, à tous les sens du terme : depuis la saturation des couleurs jusqu’à l’amplification des voix, en passant par les musculatures des combattants ou les difformités des monstres peuplant les champs de bataille, tout est excès, Snyder semblant appliquer à son film les valeurs chères aux Spartiates : l’orgueil, la force et le courage jusqu’au sacrifice. Il faut en effet pas mal d’audace pour imposer une telle vision de l’Antiquité, qui a plus à voir avec le folklore viking ou l’Enfer de Jérôme Bosch qu’avec le réalisme de Gladiator. On est clairement dans l’univers de la légende, comme le souligne le recours à des cieux factices, des prêtres au look de sorcières ou des bossus tout droit sortis du bestiaire de la Cour des miracles. Autant cette esthétique kitsch peine à convaincre dans les scènes qui précèdent la bataille, autant elle s’impose dès qu’il s’agit de plonger au cœur du combat. Snyder rappelle à cette occasion qu’il a fait ses armes sur le film de zombies, en gardant manifestement un goût prononcé pour les têtes coupées et les membres arrachés. Toutefois, cette débauche gore est cohérente avec la violence des corps à corps très graphiques, filmés à coups de ralentis et de très gros plans. Au passage, on retient l’intelligence des formations de phalanges, capables de résister à une pluie de flèches autant qu’à la charge de guerriers improprement surnommés « Les Immortels ». La force picturale dégagée par la séquence de la tempête et la fabrication d’un mur de cadavres est tout simplement saisissante, au même titre que la fierté affichée par les hoplites de Leonidas à mourir dignement au combat. Cet entêtement jusqu’au sacrifice a valu à 300 de se voir taxé de film facho à Berlin : il suffit pourtant de connaître les bases de la culture spartiate – rappelez-vous l’épisode du renard rapporté par Plutarque *– pour savoir que la mort sur le champ de bataille constituait effectivement un honneur chez ce peuple de guerriers. Même si l’on accroche moins au portrait qui est donné de Xerxès - superbe icône gay – on est sincèrement épaté par l’extrême spectaculaire de l’ensemble, certes peu orthodoxe, mais franchement cinématographique. La Critique de Guerre de Gangs : Zach Snyder s'impose véritablement dans ce péplum et se place tout droit dans la cour des grands car c'est sans exagération que je le compare au Seigneur de Anneaux . La puissance visuelle et la perfection de l'image rend le plus film très esthétique . C'est ainsi que 300 s'impose comme un film spectaculaire , une virtuosité comme en fait rarement aujourd'hui . De plus , 300 reste fidèle par rapport au comic-book sans pour autant restreindre ses libertés ...Un A bien mérité pour cette incroyable performance de ce réalisateur encore nouveau . L'équipe d'administration | |
| | | Irony Admin Surprise / Maitre de Jeu / Niveau 4
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 30 Mar - 12:29 | |
| Hostel 2 : Histoire interview d'Eli Roth Histoire :
Les deux hommes interprètent deux Américains qui sont clients de l’organisation “Elite Hunting”. Ils font un footing le long de la rivière qui traverse le village qui servait déjà de théâtre aux événements du premier film, et Richard Burgi essaie visiblement de convaincre un Roger Bart réticent que l’expérience qu’ils s’apprêtent à vivre (torturer et tuer) va changer leur vie, la rendre meilleure. Cette courte discussion confirme ce qu’Eli Roth avait déclaré à propos du film, à savoir qu’il serait également centré sur les bourreaux (une évolution déjà amorcée dans le premier épisode avec la scène de Rick Hoffman dans le vestiaire). Le second segment de l’extrait de Hostel: Part 2 montre des jeunes femmes (on rappelle que ce second opus a des femmes pour héroïnes / victimes) se baignant nues, se massant les unes les autres et se faisant apparemment un masque de boue. Cette scène rappelle la scène du spa du premier épisode, avec son cachet “porno soft”.
Les jeunes femmes discutent de la disparition d’une de leurs amies, mais elles ne s’en inquiètent pas plus que ça. Le troisième segment entre dans le vif du sujet puisqu’il se déroule dans l’usine ou les tortures ont lieu. On retrouve donc l’univers métallique et humide des scènes de mutilation du premier épisode. Le personnage de Heather Matarazzo est nue, attachée, bâillonnée et pendue la tête en bas. Un bourreau actionne une manivelle qui place Heather Matarazzo, qui gémit et qui pleure, au centre de la salle. L’extrait se termine par l’annonce “Eli Roth’s Hostel: Part 2” alors qu’un hurlement retentit. Malgré la courte durée de l’extrait, on peut déjà voir qu’Eli Roth a eu un budget plus confortable et qu’il a pris plus de liberté dans la réalisation: la salle de torture est d’une dimension impressionnante, le dispositif bien plus perfectionné et un mouvement de caméra sophistiqué en spiral ouvre la scène et révèle que la victime a la tête en bas (peut-être un hommage au fameux plan en spiral sur l’oeil de Janet Leigh qui clôt la scène de la douche dans Psychose).
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INTERVIEW EXCLUSIVE : (Malgré la longueur de l'interview , je conseille àtous les fans d'horreur de lire ceci ) Vous êtes retourné à Prague pour le tournage ?Oui, je suis retourné à Prague car je voulais continuer l'histoire exactement là où le premier film s'était arrêté. Je crois que Saw 2 et 3 ont fait la même chose et un des Vendredi 13 également. J’adore quand les films font cela, reprendre exactement là où le précédent s’était arrêté. Et puis je voulais tourner à Prague à nouveau. J'ai aussi intégré d'autres lieux, des lieux où je voulais tourner, comme l'Islande, et nous avons également tourné autour de Nice et Monaco. Il y a donc beaucoup de lieux différents d’Europe. Je voulais amplifier l’envergure du film. Vous avez déclaré que "Hostel: Part 2 va être effrayant dès le début et rester effrayant jusqu'a la fin." C'est une structure différente de vos films précédents. Cabin Fever et surtout Hostel étaient très graduels dans la montée de l’horreur. C'est vrai que Cabin Fever est de plus en plus sombre au fur et à mesure que l'histoire progresse, mais dans Hostel, le changement de ton était vraiment intentionnel: je voulais faire croire une chose au public puis les surprendre. Quand ils re-regardent le film, les gens voient comment la première et la seconde partie du film se répondent. Les garçons dans le bordel se moquent des prostituées avant de devenir eux-mêmes les objets d'un commerce. Mais je ne pouvais pas reproduire cela pour la suite. C'était un véritable défi pour moi, c'était difficile d'écrire la suite d'un film d'horreur. Une des raisons pour lesquelles je n’aurais jamais pensé le faire était que je me disais: "comment faire plus effrayant que le premier ? Comment recréer l'expérience quand les gens savent ce qui va se passer ?" Ce qui fait peur, c'est de ne pas savoir ce qui va arriver, donc si le public sait dans quoi il s'embarque, comment susciter la peur et comment leur donner ce qu'ils attendent sans se répéter ? C'était difficile et je me suis dit qu'il fallait que je prenne cette contrainte et que je la retourne à mon avantage. Quand le public découvre les filles du second opus, il sait ce qu'elles vont subir, alors je voulais plus explorer le point du vue de l'organisation, comment ils opèrent. Et je voulais mettre l'accent sur les clients. Comment ils sont enrôlés, ce qui se passe quand ils arrivent sur place... Je voulais explorer leur point de vue. Il y a ces deux amis qui sont clients de l'organisation ; un est convaincu, l'autre est réticent, il traîne des pieds, il ne veut pas le faire. Et cette structure marche et c'était un soulagement de ne pas être obligé d'avoir cette légèreté du premier film, ces scènes amusantes du début. Dans le second épisode, on ne partage pas le plaisir des personnages. On est mal à l'aise de voir ces personnages s'amuser alors qu'on sait que quelque chose d'affreux va arriver. Hostel est un film d'horreur mais le début est filmé comme une comédie, avec beaucoup de plans larges, des couleurs très vives, beaucoup d'activité, avec la steadycam... Tout est filmé pour donner un sentiment de sécurité. Et petit a petit, la couleur disparaît et de plus en plus, c’est filmé camera au poing. J’ai adoré filmer ces scènes plus effrayantes. En regardant le premier film, j'ai pu voir ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas, évaluer la différence entre ce qui était prévu et le résultat final. Et pour moi, la séquence qui est le plus réussie, celle qui correspond exactement à ce que je voulais, est la scène où Jay Hernandez monte dans la voiture et se fait conduire a l'usine. Quand Paxton est dans la voiture avec Natalia et il y a une apparition de Miike… Ces scènes, et celle dans le pub lorsque Paxton demande des réponses aux filles, correspondaient véritablement au film que j'avais en tête. Je voulais faire un film entier qui ait cette atmosphère. Ca ne fait pas peur juste pour faire peur, on ressent juste une angoisse, un malaise, une tension, et dans le deuxième film, je voulais que cette atmosphère remplace les scènes marrantes du premier film. Dans Hostel Part II, si la scène n’est pas une scène violente et sanglante, alors c'est une scène où les personnages se dirigent vers quelque chose d'horrible. En parlant de la structure du premier film, ce qui rendait Hostel efficace entre autres était ce retournement de situation à la Psychose au milieu du film, quand vous éliminez votre personnage principal…C’est de là que le procédé venait effectivement, de Psychose. Je parlais à Quentin et je lui disais que j’étais bloqué dans l’écriture du scénario. Je ne pouvais pas avoir les deux héros qui s’enfuyaient de l’usine, ça décrédibilisait l’organisation si on s’en échappait aussi facilement ! Et là, Quentin me dit : « Pourquoi tu ne le tues pas ? » - « Tuer le personnage principal ? » - « Ouais, le procédé de Psychose ! » Et ça m’a totalement libéré. Dès que Quentin a évoqué le procédé de Psychose, ça m’a ouvert un monde de possibilités, ça a change la manière dont j’ai tourné le film. Toute l’histoire est filmée du point de vue de Josh. Même pendant la scène de sexe, c’est le visage de Josh que je montre, on vit tout à travers ses yeux et Paxton n’est que ce pote vulgaire en arrière-plan. Mais il devient le personnage principal après et c’était risque de faire ça parce que si ça ne marchait pas, tout le film était foutu. Mais ça fonctionne et c’est ce qui fait que les gens applaudissent et soutiennent Paxton à la fin : c’est un vrai con au début du film mais au final, il retourne a l’usine pour sauver la fille et on se dit « finalement, il jouait la comédie devant ses potes mais c’est un mec bien ». Et c’est ce qui fait qu’on s’attache à lui. Il y a une évolution évidente entre Cabin Fever et Hostel dans la manière dont vous gérez les références. Cabin Fever empruntait des plans à d’autres films, notamment Evil Dead et La Nuit des Morts Vivants, et était très évidemment référentiel, tandis qu’Hostel est beaucoup plus subtil dans ses références. Comment évaluez-vous Hostel 2 dans cette optique, et quelles ont été vos influences cette fois ?Vous avez raison. J'ai écrit Cabin Fever à 22 ans et j'étais obsédé par Evil Dead et Texas Chainsaw Massacre. J'ai grandi en regardant ces films et je me disais, "je veux faire un plan comme dans Massacre à la tronçonneuse quand je filme le cul de Marcie, ça va être un clin d'oeil aux fans du film" ou "faisons un chalet comme dans Evil Dead et un plan comme dans La Nuit des Morts Vivants" Je ne le cache pas, j'adore ces films, j'ai recréé certains plans de The Thing aussi, par exemple. Mais j'ai fait ça parce que c'était mon premier film et même si j'avais fait beaucoup de courts et travaillé sur d'autres projets, je cherchais encore ma voix et je cherchais mon style de réalisation. Quand je re-regarde Cabin Fever, je me dis qu'il y a certaines séquences où j'ai juste suivi mon instinct, mais globalement, j'ai trop emprunté le style des autres, parce que je savais que ça fonctionnait. Mais ça ne m'a pas aidé à trouver mon style propre. Je sais que je tends vers un style classique, je ne fais pas de montage MTV, j'aime quand on ne remarque pas le montage parce qu'on est pris dans l'histoire. Certaines personnes savent utiliser le montage MTV efficacement comme Edgar Wright ou James Wan, mais la plupart du temps, les réalisateurs utilisent ce procédé simplement pour rendre une scène intéressante et c'est un échec. Dans Hostel, j'ai choisi de ne pas emprunter des plans d'autres films de manière consciente. J'ai décidé de suivre mon instinct sur chaque scène. Les scènes dans le vestiaire ou dans le pub avec les filles, ce sont des scènes très simples, champ/contrechamp. Je suis arrivé sur le plateau, j'ai travaillé avec les acteurs, et j'ai suivi mes intuitions. Je savais quelle atmosphère je voulais. Avec l'expérience, on devient plus sur de soi. Dans Hostel, il y avait ce plan large de l'usine quand Paxton arrive. Mon directeur de la photographie pensait qu'il fallait filmer à travers une fenêtre et je n'étais absolument pas d'accord, je savais que le plan fonctionnerait. Personne n'a raison ou tort mais au final, il faut suivre son instinct et je savais que je ne développerais jamais un style personnel fort si je ne prenais pas moi-même les décisions. Cabin Fever est une déclaration d'amour à tous ces films d'horreur du début des années 80 mais je voulais que Hostel reflète mon style. Pour Hostel 2, j'avais l'expérience d'avoir pu voir ce qui avait fonctionné ou pas sur le premier film, donc j'étais très exigeant, je savais exactement ce que je voulais. L'équipe de tournage vous dira que j'étais un réalisateur très différent sur Hostel 2. Je suis quelqu'un qui adore collaborer, mais je suis précis sur ce que je veux. Tout le monde a son opinion sur ce à quoi le film devrait ressembler mais pour le bien du film, il faut imposer sa vision, ce qu'on a en tête. J'ai l'impression qu' Hostel 2 est bien plus impressionnant visuellement qu' Hostel. J'ai pu voir les plans qui fonctionnaient dans le premier film et les enrichir pour élargir mon vocabulaire visuel, si je puis dire. Quant à mes références, pour Hostel, j'ai beaucoup regardé les films asiatiques, Sympathy for Mr Vengeance, Audition, et j'ai été frappe par la perfection de la photo dans ces films, elle est à couper le souffle. Pour Hostel Part II, les films qui capturaient l'atmosphère que je voulais étaient les films italiens des années 70, le cinéma Grindhouse de Sergio Martino (surtout Torso) et Fernando DiLeo. Luc Merenda joue dans Hostel Part II, ainsi que Edgive Fenech, des acteurs magnifiques. J'ai été très impressionné par To be 20 de Fernando Di Leo. Je n'ai pas repris de plans spécifiques de ces films, mais je voulais reproduire l'atmosphère qui s'en dégageait. Un thème qui semble vous être cher, dans Cabin Fever comme Hostel, est celui du voyeurisme. Dans Hostel, vous interrogez en permanence la place du spectateur qui vient voir le film et qui vient chercher cette violence.Je voulais que le moment où Josh se fait tuer dans Hostel soit presque comme une sorte de punition pour le public, pour être aller voir le film. « C’est ce que vous êtes venu chercher, et bien voilà ! C’est votre personnage préféré, c’est un gentil garçon, et il va mourir dans d’atroces souffrances. » Je voulais que pour quelques secondes, les gens se sentent presque coupables d’être là pour s’amuser de la violence. Et le public est généralement silencieux quand Josh meurt. Ils sont horrifiés et se sentent mal d’avoir voulu voir ça. Mais à la fin du film, 45 minutes plus tard, ce même public crie « Tue cet enfoiré, coupe-lui les doigts » et ils sortent du film et peuvent se dire « Il y a une heure, j’étais horrifié par la violence et maintenant je désire voir ce personnage mourir, qu’est-ce que ça révèle de ma personnalité ? » Je pense que ça fait partie de la nature humaine, que chacun a ce type de besoin pervers qu’on garde enfoui en soi et qui se révèle dans certaines circonstances. | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Mer 4 Avr - 12:42 | |
| Un peu plus sur Sweeney Todd Les amateurs de comédie musicale ne parlent que de ça, Tim Burton réalisera son Sweeney Todd, avec Johnny Depp dans le rôle du célèbre barbier égorgeur et… madame Burton, Helena Bonham Carter pour interpréter Mrs Lovett, spécialiste des friands fourrés à la viande humaine. Des premières photos volées du tournage montrent Johnny Depp dans son costume de barbier. Le trio Burton/Depp/Carter s’attaque ici à un petit monument de la culture anglo-saxonne, l’histoire de Sweeney Todd étant sans doute un mythe né de la synthèse de plusieurs faits divers. Le mythe s’est transformé en comédie musicale pour la première fois sous la direction de Stephen Sondheim et connut un succès important en Angleterre (l’histoire se passe à Londres) et aux Etats-Unis. Nul doute que Tim Burton semble capable de tirer le meilleur de cette œuvre et de le mettre à sa sauce si particulière. Johnny Depp et Helena Bonham Carter sont également de réelles garanties pour ce projet qui devrait accoucher d’un film courant 2008. Source : Excessif.com | |
| | | Khaled Maitre de Jeu / PNJ Gangsta / Admin HJ / Niveau 2
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 6 Avr - 14:41 | |
| Info : Spiderman 4 , Tobey Maguire reprend du service ? La nouvelle avait fait l'effet d'une petite bombe : Tobey Maguire ne reprendrait pas son rôle dans un éventuel Spider-man 4 alors même que chacun sait que les producteurs comptent bien tourner ce nouvel opus, quoiqu'il arrive. Et bien il semblerait qu'il ne faille pas forcément chercher tout de suite le remplaçant de Tobey puisque ce dernier a déclaré récemment à Sci-Fi Wire que sa participation à Spider-man 4 était "possible". Comme d'habitude dans ses circonstances, l'acteur précise qu'il acceptera d'enfiler à nouveau le costume de Spidey si le scénario lui paraît intéressant, etc. Mais l'information d'importance est donc que Maguire ne ferme pas définitivement la porte à Avi Arad & Co., ce qui n'était pas franchement évident il y a quelques jours encore. Voilà donc Spider-man 4 relancé sur de bons rails, avec Sam Raimi et son acteur principal réunis. La date de sortie est prévue pour le mois de mai 2009. | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Lun 9 Avr - 22:02 | |
| Dossier : B.I.F.F (Brussels International Festival of Fantastic Film) Le BIFFF (Brussels International Festival of Fantastic Film) souffle ses vingt-cinq bougies avec une sélection très alléchante (les nouveaux Tsukamoto, Pang Bros, Guy Maddin, Jan Svankmajer, Lucky McKee & Angela Bettis, D.J. Caruso, David S. Goyer, Shusuke Kaneko, Edgar Wright, Christopher Boe, Uwe Boll). On ne pouvait décemment pas louper l’événement. Première partie du compte-rendu par notre envoyé (très) spécial. Bienvenue à Bruxelles, capitale du trash le temps d’une poignée de jours démentiels. 25ème édition d’un festival qui a tout d’un grand avec au programme quelques pépites fantastico-gore, des monstres errants et de gros calibres attendus pour les plus gourmands. Ce festival sang-pour-sang belge témoigne un respect pour l’exigence des passionnés et, loin d’une petite entreprise indépendante, devient un événement de plus en plus imposant soutenu fort par des bénévoles tout sourire dévoués aux tracas des festivaliers (on leur tire notre chapeau). La qualité de la sélection qui présente comme chaque année pas mal d’exclusivités propres à attirer l’amateur de chair fraîche est représentative de ce doux mélange. Impossible de démentir la rumeur persistante : les séances transpirent la bonne ambiance festivalière et le public, nullement guindé, éminemment composé de vrais passionnés grandes gueules, est certainement l’un des meilleurs au monde. Respectueux lorsque le spectacle est ardu et exigeant (on n’a pas entendu une mouche voler pendant la projection éprouvante du Svankmajer) et déconneur lorsque le film s’y prête ( Plane Dead). Pour donner un exemple plus précis, lorsque un personnage a le malheur d’agacer tout le monde, il se fait insulter sous des rires complices (un mémorable «mais descend connasse !» hurlé par l’un des trublions les plus inspirés pour secouer une demoiselle qui à l’écran prend tout son temps pour descendre un escalier méphitique). Notons que pour l’instant, nous n’avons pas vu de «connasse à cheveux longs» ni même un Takashi Miike au programme. A côté des salles, détail pas négligeable : l’animation n’est pas en reste. Il y a des stands qui proposent de se faire maquiller en attendant les fêtes du week-end (le désormais célèbre Bal des vampires qui aura lieu le 13 avril prochain), d’autres qui vendent des dvds, des postiches et des bouquins pointus autour du cinéma fantastique. Situé au même endroit, un bar permet aux spectateurs de se retrouver à l’issue d’une projection de film. Dans la salle derrière, ont lieu des concerts qui durent jusqu’à plus soif. A peine arrivé (sous un temps clément et un accueil très chaleureux), j’enchaîne déjà les projections ; et les films proposés en début de festival présentent des menus scénaristiques peu communs : un Superman qui a oublié de voler, le nouveau délire surréaliste fomenté par Jan Svankmajer, des zombies qui prennent la place des serpents dans l’avion, la suite d’un excellent remake, une demoiselle paumée dans son cauchemar multidimensionnel. Tout cela donne envie. Alors qu’aujourd’hui sont diffusés The Host (déjà sorti chez nous en novembre et très bon film au demeurant), Sunshine (excellent film d’ouverture déjà chroniqué dans nos colonnes) et Nos amis les terriens (pas encore sorti mais on va éviter les mauvaises surprises pour commencer de bonne humeur), je commence sagement avec Special, de Hal Haberman & Jeremy Passmore, drôle de petit film fauché bien fichu, dans lequel un flic (sosie de Darren Aronofsky ou j’ai la berlue ?) traîne sa molle existence en fréquentant de temps en temps ses potes geeks accros à la bande dessinée. Un jour, histoire de pimenter son quotidien palot, il participe à une expérience peu commune : le test d’un nouvel anti-dépresseur. Après avoir ingurgité les pilules, l’antihéros découvre ses premiers effets hallucinants et peut-être hallucinatoires. Et les effets vont crescendo : il s’imagine super-héros et sauveur de la femme et de l’orphelin, en se précipitant sur des quidams sur le point de commettre l’horreur. On imagine le budget ridicule. Et pourtant, Special, armé de vraies ambitions, n’a rien d’un précipité ridicule et prétentieux : il constitue une réussite plus notable que roublarde où toute la première partie est consacrée à la découverte des nouveaux dons d’un super-héros qui s’ignorait (jouer au passe muraille, stopper les agressions, confectionner un nouveau costume, impressionner ses potes sous effet psychotrope) et la seconde à un thriller paranoïaque où deux mystérieux personnages traquent le protagoniste (réels ou imaginaires, on comprend tout dans le dernier tiers jusqu’à la scène finale, impressionnante). Petits moyens, grandes idées. Deuxième projo : Lunacy, de Jan Svankmajer, le chef-d’œuvre caché du festival. Tellement caché que pas grand monde a eu envie de tenter cette expérience à la fois émotionnelle et cérébrale. Et, pourtant, elle vaut le coup d’œil à bien des égards. Une nouvelle fois, il s’agit d’un délire surréaliste signé par le réalisateur culte de Faust (entre autres) qui dans une introduction hilarante présente face caméra son nouveau long-métrage aux spectateurs courageux en précisant qu’il s’agit avant tout d’un film d’horreur et donc aux yeux de certains il ne sera pas considéré comme une œuvre d’art. Il en profite pour glisser deux trois piques acerbes sur l’état du cinéma actuel gangrené par la pub. En annonçant d’emblée le ton – pince-sans-rire, distancié, goguenard –, sa dernière œuvre peut enfin déployer ses bobines et révéler ses surprises. Sur environ deux heures pleines, on n’est pas déçu. Rythmé par des interludes barrées où des langues de bœuf et des bouts de viande résument en stop-motion certains épisodes du scénario, le film planant comme du Has, enregistre la peur (la vraie) en opposant des mondes fous et contradictoires, en conviant à des jeux pervers orgiaques et blasphématoires, en cherchant des poux à l’académisme et aux bien-pensants. Dans un climat anarchique où l’humour grince généreusement, le Marquis d’un autre siècle parle à un jeune homme en jeans. Certains plans anachroniques cherchent à créer un décalage à la fois drolatique et inquiétant. Avec la singularité qui le caractérise, Svankmajer organise son film comme un cauchemar jouant sur la répétition, la démesure, la rupture, où l’imprévu peut surgir à n’importe quel moment (comme ces deux hommes en blanc qui interviennent pour enfermer le héros). Il a compris une chose fondamentale : les gens chauves vêtus de blanc qui sourient sont mille fois plus flippants que ceux qui font la grise mine ou se forcent à la faire. Témoignant un mépris absolu envers tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la compromission, le génie de l’animation tchèque efface les balises fictionnelles, tord le cou aux idées préconçues et réussit l’exploit pas si mince de rendre complètement fou celui qui s’abandonne à ses méandres. Et de la première à la dernière minute c’est exquis, excitant, déroutant, effrayant. Pour construire cet édifice suprême, Svankmajer cite deux maîtres à penser : Sade et Edgar Allan Poe. C’est exactement ça (on a également le droit de penser à Pasolini pour le goût des cérémonies baroques et la fascination pour les rites, et Polanski pour l’ambiance paranoïaque et les personnages louches – les mêmes d’ailleurs qui fixaient avec insistance le personnage principal de Faust, caressant une poule). Avec cet écheveau manipulateur rigoureux, il démontre que les gens sont gouvernés par des laxistes fous comme des fascistes pernicieux. Dans les deux cas, ce sont des régimes extrêmes et ils oblitèrent toute liberté individuelle. Par extension, ça devient une parabole politique très contemporaine soulignant que nous sommes amenés à revivre sans cesse les mêmes événements sans que personne ne s’en plaigne. La dimension philosophique perce sous le divertissement horrifique avec une intensité inouïe. Bref, total chef-d’œuvre mais bon, on commence à en avoir l’habitude – le génie conspué en France ne nous ayant jamais déçu. | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 13 Avr - 12:49 | |
| Dossier : Cabin Fever 2 Petit retour sur la suite du mal aimé Cabin Fever, excepté chez nous (quoique les avis divergent encore sérieusement entre l'auteur de ces lignes et Kevin Prin qui a tort). Un film qui signait un chouette hommage aux séries B des années 80 avec probablement un excès de références, mais globalement bien mené. Un bon moment de rigolade en soi dont on n'attendait pas particulièrement de suite. Exit Eli Roth qui a su transformer l'essai pour une carrière déjà plus ambitieuse – en plus de s'être fait officieusement renvoyer le script de sa suite à la figure par les producteurs. La place, longuement laissée vacante, est désormais prise par un petit nouveau dans le milieu, Ti West. Le très jeune réalisateur de The Roost qui signait avec son auto-production un surprenant retour en arrière dans l'industrie, restera donc dans le registre de ses débuts, l'horreur façon 80's dont il semble avoir noté quelques tics bienvenus. Sans nouvelles depuis quelques semaines, Cabin Fever 2 : Spring Fever se dévoile désormais à travers quelques clichés de tournage, dont un tranchage assez cracra. Le programme s'annonce d'autant plus alléchant que le virus mortel qui décomposait littéralement les infectés dans le premier film, a désormais quitté les bois pour s'attaquer à un lycée lors d'un bal de fin de promo… | |
| | | Royce Da 5'9 Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 6
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| Sujet: Re: Cinéma Sam 14 Avr - 11:51 | |
| La Critique de la semaine (par DvdRama) Les Vacances de Mr Bean Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Bean désigne non seulement un haricot blanc aux vertus gastriques odorantes et sonores, mais également un vieux garçon grincheux qui se confond volontiers avec son interprète, Rowan Atkinson, entrevu en curé gaffeur dans Quatre mariages et un enterrement. Dix ans après une première aventure cinématographique couronnée de succès, le comique britannique vu dans Johnny English, mais visiblement plus passionné par la conduite de son Aston Martin que par son plan de carrière, endosse à nouveau sa fameuse veste en tweed et met cette fois le cap en direction de la Riviera française où son alter ego a gagné un voyage à la tombola paroissiale. Obligé de marquer une halte à Paris pour passer de l’Eurostar au TGV, monsieur Haricot se dirige à la boussole et enchaîne quiproquos et impondérables. Jusqu’au moment où il hérite de la garde d’un gamin avec qui la coexistence s’avère explosive. LES VACANCES DE MR. BEANUn film de Steve Bendelack Avec Rowan Atkinson, Max Baldry, Emma de Caunes, Willem Dafoe Durée : 1h29 Date de sortie : 18 avril 2007 Certains titres sont trompeurs : ces Vacances de Mr. Bean n’ont pas grand-chose à voir avec celles de monsieur Hulot, bien qu’Atkinson voue un culte à Jacques Tati et qu’il rende hommage à une séquence fameuse de Jour de fête dans laquelle le facteur se retrouve au beau milieu d’une course cycliste. Malgré une prédilection des deux comiques pour le burlesque du cinéma muet et la primauté qu’ils accordent l’un et l’autre au visuel par rapport aux dialogues, leur ressemblance s’arrête là. Mr. Bean ne se contente pas d’observer le monde, il perturbe sa bonne marche par sa fausse candeur d’enfant terrible et sème la panique partout où il passe, sans d’ailleurs toujours s’en rendre compte. Il suffit de le voir aux prises avec un plateau de fruits de mer pour mesurer sa capacité à faire exploser les conventions. Ce trublion tourmenté au sourire d’ange (exterminateur) n’a toutefois pas besoin des mots, dont il use de façon très parcimonieuse, proférant quelques borborygmes de temps à autre, histoire de prouver qu’il est doté de la parole, et s’exprimant d’une voix de gorge qui ne correspond vraiment pas à son physique de rond-de-cuir. Du coup, il se sent aussi à l’aise en France que dans son pays natal et réussit toujours à se faire comprendre. Autre différence fondamentale entre Rowan Atkinson et la plupart de ses comiques de prédilection, il n’a cure de se mettre en scène lui-même et confie systématiquement à des hommes au talent discutable le soin de le filmer. En l’occurrence, cette fois Steve Bendelack, un réalisateur de télévision au renom modeste. C’est d’autant plus regrettable que, du coup, la mise en scène des Vacances de Mr. Bean n’est rien moins que poussive, les autres acteurs se trouvent quant à eux réduits à la portion congrue et il n’en use ouvertement que comme faire-valoir. C’est notamment le cas ici d’Emma de Caunes, dans un rôle purement décoratif qui n’ajoutera pas grand-chose à sa gloire sinon qu’elle a dû bien s’amuser pendant le tournage, mais aussi de Willem Dafoe. Aux antipodes de ses rôles habituels, celui-ci incarne un réalisateur de pub dont l’ego exacerbé s’exprime au fil du générique nombriliste d’un long-métrage présenté en compétition à Cannes qui remporte un grand succès à partir du moment où Mr. Bean perturbe sa projection en la caviardant d’images tournées au cours de son périple. C’est le seul moment où le film décolle vraiment. Le reste s’avère nettement moins enlevé. Mais, pour peu qu’on raffole des incroyables mimiques de Rowan Atkinson et qu’on ne connaisse pas déjà par coeur ses prestations télévisées dont il reprend quelques gags parmi les plus mémorables, cette comédie affiche une modestie somme toute réconfortante. Précisons enfin qu’elle s’adresse de toute évidence en priorité à un public d’enfants, l’un d’eux accompagnant d’ailleurs Mr. Bean dans ce voyage surprise. | |
| | | Khaled Maitre de Jeu / PNJ Gangsta / Admin HJ / Niveau 2
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| Sujet: Re: Cinéma Dim 15 Avr - 14:25 | |
| Dossier : Die Hard 4 "Toujours au mauvais endroit, au mauvais moment !", c'est l'histoire de sa vie… Un adage auquel répondait déjà John McClane lui-même lors d'une courte scène de dialogue dans le 58 Minutes pour vivre de Renny Harlin, et à qui la toute fraîche affiche de Die Hard 4 : Retour en enfer retentit comme un agréable clin d'œil. A défaut d'un titre efficace, la communication française du film aura néanmoins su faire renaître temporairement l'esprit des épisodes précédents avec des taglines aussi passe-partout qu'appropriées. Affiche francaise : De quoi parle Die Hard 4 - Retour en enfer ? Il y est grandement question d'un New York mis sous quarantaine par la loi martiale en moins de trois jours, de véhicules militaires déambulant aux quatre coins de la ville et d'immeubles en feu, suite à une attaque terroriste informatique. En effet, au XXIème siècle, il est désormais impossible d'imaginer que des terroristes européens trouvent encore le moyen de grogner en se baladant avec des mitrailleuses au poing, et le script lorgne donc plus vers le piratage de la haute technologie. Sortie France : 4 Juillet 2007Sortie USA : 29 Juin 2007 | |
| | | Bryan Fondateur / Maitre de Jeu / Niveau 10
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| Sujet: Re: Cinéma Lun 16 Avr - 14:55 | |
| News : 28 semaines plus tard Les premières images de 28 Semaines plus tard, signé cette fois-ci par Juan Carlos Fresnadillo ( Intacto), avec Jeremy Renner, Rose Byrne et – excusez du peu – Robert Carlyle, inspiraient une certaine confiance. Là où d'autres suites suscitent des craintes, cette dernière provoque l'effet inverse : une sorte de réconfort, un plaisir de redécouverte de ces vastes endroits désertés et de chaos qui prolongent cette fascination entamée il y a maintenant plus de quatre ans. Comme si tout n'était pas fini. Alors oui, 28 Semaines ressemble énormément à son modèle. Les nouvelles images disponibles en attestent... Dans la dernière bande-annonce le postulat est désormais mis en place, à savoir une relance incontrôlable du virus malgré des efforts fournis par la totalité du corps militaire. Un beau portrait de l'inéluctabilité, puisque lorsque le mal veut avancer, rien ne peut l'en empêcher. On mise ici un peu plus sur le spectaculaire, sur une image un peu plus propre que l'opus précédent (tourné en DV), mais le ton reste le même. Effrayant, nerveux et précipité… Bande AnnonceSortie le 20 juin 2007 | |
| | | Royce Da 5'9 Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 6
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| Sujet: Re: Cinéma Mar 17 Avr - 18:09 | |
| Film à venir : Trick'r Treat On se demande encore comment après des décennies d'Halloween fêtées de par le monde, la fameuse expression enfantine "Trick of treat" (que l'on peut traduire par "Un bonbon ou une malédiction" lorsque les bambins viennent réclamer des offrandes aux portes des voisins) n'a jamais été utilisée par le cinéma comme titre de film d'horreur. Et bien c'est désormais chose faite puisque Trick'r Treat s'impose comme la première vraie tentative de Bryan Singer dans le domaine du cinéma qui fait peur. Mais en tant que producteur seulement. En effet il laisse la direction du film à l'un de ses lieutenants Michael Dougherty qui s'est surtout illustré en tant que scénariste de X-Men 2 et Superman Returns. Le film se déclinerait ainsi en quatre histoires différentes mais qui se télescopent, dans une petite ville un soir d'Halloween. On y croisera ainsi un tueur en série qui empoisonne des bonbons, des enfants qui découvrent le ténébreux secret caché par les parents de la ville, et autres créatures masquées. Et comme l'on reste en famille, Anna Paquin et Brian Cox seront au programme… | |
| | | Dangerous $ Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 4
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| Sujet: Re: Cinéma Mar 17 Avr - 20:27 | |
| Avis du Jour : Sunshine Si Danny Boyle est devenu un réalisateur aussi intéressant, c'est parce qu'il évolue, gagne en maturité (son hype et un brin daté Trainspotting ressemble maintenant à un film de sale gosse), en humilité (il a tiré des conclusions de ses erreurs) et en maîtrise technique (jusqu'à acquérir une vraie patte) à chaque film, il peaufine son style tout en abordant de façon originale des genres complètement différents (le thriller, la comédie romantique ou la comédie de moeurs, l'aventure, le récit d'enfance, le film de zombies et maintenant le huit clos spatial). Avec Sunshine, le cinéaste atteint une certaine perfection formelle, narrative et thématique. Ce projet atypique apporte surtout la preuve de la maturité de son travail : Boyle réalise là un pur blockbuster (mais sans grandes stars) et reprend tous les codes du film de science-fiction typé « huit clos dans l'espace » : personnages au demeurant stéréotypés (la scientifique réfléchie, le jeune expert en technologie, le commandant classe, l'excité cynique de service, le vétéran du groupe, le fautif rongé par la culpabilité, etc.), passages obligés (les altercations, les sorties dans l'espace, les messages envoyés aux familles, la visite d'un vaisseau étrangement désert, les explications scientifiques, les problèmes techniques qui s'accumulent, les sacrifices, la question du « pas assez d'oxygène pour tout l'équipage », etc.), le sujet qui voit des astronautes chargés de sauver le monde (en sauvant le soleil), des explosions et des longues séquences de suspense...Comme il le dit, « On peur résumer la SF à trois mots : un vaisseau, un équipage et un signal ». Il y a bien de tout ça dans Sunshine. Pourtant, il ne ressemble à aucun autre film de science-fiction, déjà parce que le soleil est une figure étonnement très rare dans le genre, ensuite parce que Danny Boyle est plus qu'un simple faiseur qui se contenterait de faire dans le 2001 l'Odyssée de l'espace, Solaris ou Alien. C'est par un style visuel stupéfiant (clinquant et sensitif, envoûtant ou percutant, on frôle le tape-à-l'oeil sans jamais y tomber), une perfection technique de toute beauté (des images incroyables, je n'ai jamais vu l'espace aussi magnifiquement filmé depuis 2001 l'Odyssée de l'espace, toutes proportions gardées !) et des partis pris narratifs radicaux et audacieux (le film est linéaire mais le découpage est très particulier, à la fois éclaté et limpide), que Danny Boyle transcende ces codes limités, les explose et transforme progressivement son blockbuster SF au pitch de départ simpliste mais excitant (« Chaque seconde dans l'univers, un soleil meurt. Bientôt, ce sera le nôtre. ») en un suspense étouffant totalement imprévisible et hallucinant dans une dernière partie qui vire autant à l'autocitation (deux thématiques chères au cinéaste sont soudainement exposées : la folie, et l'intrus au sein d'un groupe soudé qui va provoquer l'éclatement de ce dernier) qu'au pur film d'horreur ou d'épouvante. Une tournure inattendue qui va en dérouter certains mais qui laissera aussi planer des doutes. Lorsque le personnage de Cillian Murphy apprend qu'il y a un passager inconnu sur le vaisseau, un frisson nous parcoure l'échine. Qu'est-il vraiment, cet intrus ? Est-ce bel et bien l'ancien commandant du premier vaisseau, devenu complètement fou au point de se prendre pour un dieu ou un disciple de Dieu ? Ou est-il une entité fantastique (sa première apparition est effrayante, quasi mythologique et iconisée, et en aucun cas humaine) ? Ou, la solution n'est pas à exclure, simplement une hallucination (vu la situation, ça pourrait s'expliquer), la peur matérialisée qui plonge l'équipage dans la catastrophe et le chaos (souvenons-nous de Abîmes) ? La validité de cette dernière hypothèse est accentuée par une mise en image hallucinatoire (vision brouillée de l'intrus) et cauchemardesque, de laquelle ressurgit le style épileptique et agressif de Boyle (en opposition à la première partie), sans pour autant tomber dans le brouillon. Quoiqu'il en soit, le récit prend plus que jamais la forme d'un thriller horrifique, d'un survival dans l'espace (c'est uniquement pour cette raison qu'on peut penser éventuellement à Alien), avec cet équipage en nombre réduit coincé en huit clos avec un monstre calciné d'origine inconnue. Ce revirement risque bien de déstabiliser la plupart des spectateurs (au moins autant que le coup des martiens à la fin de Mission to Mars, en moins niais), mais il accentue voir pousse à son paroxysme une tension et une dimension mystique déjà bien présente, tout en renforçant la touche Boyle (on pense à ce moment-là à Petits meurtres entre amis, La Plage et même au final de 28 Jours plus tard). Cette dimension mystique traverse le film par la façon dont le réalisateur anglais et son fidèle scénariste Alex Garland explorent les relations de l'homme avec l'univers, l'espace, le soleil (par exemple le personnage de Cliff Curtis fasciné par le soleil, il devient même indissociable de ses lunettes de soleil), et l'air (le personnage de Michelle Yeoh très attachée à la serre et aux plantes). Le rapport de l'Homme à l'univers, le premier perdu dans l'immensité du second, telle est la thématique principale du film, superbement dévoilée via des personnages approfondis qui ont chacun leurs obsessions, leurs forces et leurs faiblesses, et leur façon de voir le système solaire (qu'elle soit cartésienne, scientifique ou même religieuse), jusqu'à l'addiction autodestructrice (thème qu'on retrouve particulièrement dans Trainspotting et La Plage). Le cinéaste retranscrit de manière sensorielle, avec réalisme et vérité, la fascination qu'éprouve l'être humain face à l'espace. Il nous place encore une fois au cour d'une petite communauté isolée qui se verra brisée de l'intérieur, puisque tout commence par une décision (justifiée par « Deux derniers espoirs valent mieux qu'un seul »), puis une erreur humaine (un simple oubli), le film traitant d'ailleurs des responsabilités de chacun. Boyle confronte ses personnages face à des rêves de gosses devenus réalité (explorer l'espace, sauver le monde), à des fantasmes (approcher au plus près le soleil), des cauchemars (le néant et le vide sidéral, les monstres de l'espace, le soleil meurtrier, la peur de mourir, l'absence d'oxygène), d'où l'onirisme de l'atmosphère et des images à couper le souffle (l'équipage qui découvre avec admiration la planète Mercure, le commandant qui passe son temps à observer le soleil.) puisque l'espace est vu à travers leurs yeux. Ainsi rarement l'espace ne nous aura semblé aussi vrai et beau au cinéma, mais également aussi dangereux et immense. Boyle réinvente la poésie de l'espace. Si Sunshine laisse apparaître aussi un discours écologique (l'importance de l'air, cf. le rôle de la serre), il affiche surtout la volonté de vivre de chacun. C'est certes le commun de tout bon survival, puisque Sunshine en est un, mais cette volonté prend ici, dans l'espace, toute son ampleur. Les personnages se raccrochent à la vie tout en sachant qu'ils se s'en sortiront pas, se sacrifient (les séquences de sacrifice sont à pleurer), sont prêts à tuer pour sauver d'autres vies, se suicident, etc. Certains dialogues sont à ce titre lourd de sens (celui, a priori anodin, dans lequel Rose Byrne confie à Cillian Murphy sa peur de mourir). Plus la situation se complexifie, plus l'espoir disparaît, plus la vie s'éloigne, comme le symbolise la séquence dans laquelle Michelle Yeoh trouve dans la serre une petite plante qui a survécu à l'incendie (le signe d'espoir et de vie) avant de se faire tuer l'instant d'après. Le message écologique (cependant, aucune morale ne vient alourdir le propos) est bien évidement lié au message vital : si la nature meurt, l'Homme meurt, et ce dernier ne peut affronter ni dompter la nature (encore une thématique courante dans les survivals). Boyle et Garland y élève aussi la science comme un ultime espoir en lequel on croit (la bombe censée sauver l'humanité), mais une science qui peut aussi s'avérer dangereuse et pas digne de confiance (les problèmes techniques du vaisseau, l'ordinateur qui refuse d'obéir à un ordre). Malgré sa dimension mystico métaphysique et sa profondeur spirituelle, Sunshine ne tombe pas dans le délire existentiel hermétique ni dans le pensum philosophique poussif, et reste avant tout un divertissement à grand spectacle. La lenteur du récit permet à Boyle d'instaurer une tension de plus en plus palpable (car la situation se corse jusqu'au point de non retour), de nous immerger dans un espace à la fois confiné (dans le vaisseau) et d'une immensité vertigineuse (l'univers) jusqu'à une fin libératrice (pour la première fois, nous sommes sur Terre), et de construire de longues séquences de suspense (en particulier trois séquences de plusieurs dizaine de minutes, et le climax des dernières minutes). Les effets spéciaux et visuels, sobres et parfaits, sont omniprésents, mais jamais le film ne tombe dans la surenchère. Sunshine reste un film de science-fiction crédible (du moins jusqu'au personnage du « boogeyman », sauf si on le considère comme une hallucination), documenté (NASA, scientifiques, astronautes.) et vivant, parce que très axé sur les émotions et les sensations humaines. De l'action, il y en a, passages stressants et alertes qui ont de quoi clouer au fauteuil, le souffle coupé, mais à travers la caméra de Boyle, jamais l'impression d'avoir déjà vu ça dans un autre film (sauf dans les propres films du cinéaste) malgré les caractéristiques (clichés ?) toutes présentes du genre. La photo joue sur les contrastes entre l'obscurité et la luminosité, conférant à Sunshine une atmosphère incandescente et diffuse. Pour immerger totalement le spectateur dans cet univers étouffant, Boyle a recours à des idées de montage et de mise en scène audacieuses et percutantes qui impriment les images dans les mémoires, comme les plans subliminaux des astronautes disparus lorsque l'équipage pénètre dans l'Icarus 1 (l'exemple type d'un passage obligé du genre transformé par le cinéaste). Notons aussi le travail épatant sur le son et une bande-son (de deux membres du groupe techno Underworld, dont on pouvait déjà entendre des morceaux dans Trainspotting et La Plage, tandis que le score est complété par John Murphy, qui avait déjà travaillé pour le cinéaste sur 28 Jours plus tard et Millions) encore une fois sublime de la part d'un cinéaste qui sait vraiment comment exploiter la musique. Cette beauté plastique, poétique, éclatante et sensorielle confère à l'ensemble une intensité limpide rarement ressentie dans un tel film, au point que j'avais presque envie de pleurer devant certaines scènes (la mort du personnage de Hiroyuki Sanada). Ca n'a rien d'un film intello, prétentieux ou « auteurisant », on est bel et bien devant un vrai film de genre, (mais pas du tout un film catastrophe contrairement aux apparences), respectueux des codes sans pour autant tomber dans les écueils. | |
| | | Khaled Maitre de Jeu / PNJ Gangsta / Admin HJ / Niveau 2
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| Sujet: Re: Cinéma Mer 18 Avr - 21:47 | |
| Photos Harry Potter et l'Ordre du Phoenix Harry Potter et l'Ordre du Phoenix s'enrichit de deux nouvelles photos, qui viennent donc compléter une galerie déjà conséquente et assez alléchante pour entretenir l'insoutenable attente qui mène jusqu'au 11 juillet prochain, date de sa sortie dans nos salles. Rappelons que Harry Potter et la Coupe de Feu s'achevait sur la terrible révélation par Albus Dumbledore du retour de Lord Voldemort. Cependant, au début du cinquième opus, Harry s'aperçoit qu'une grande partie du monde des sorciers refuse de croire que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom représente un danger bien réel. En peu de temps, Harry est devenu la risée de toute la presse du monde de la magie. Même Albus Dumbledore semble l'éviter, tandis que l'Ordre du Phoenix, formé par les rares sorciers à être convaincus du retour de Voldemort, le tient à distance. Pendant ce temps, Cornelius Fudge, le Ministre de la Magie, est persuadé que Dumbledore a monté de toute pièce cette histoire pour prendre sa place. Il engage donc un nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Dolores Umbridge, pour surveiller le directeur de Pourdlard. Mais Harry, Hermione et Ron s'aperçoivent bien vite que les leçons du professeur Umbridge seront inefficaces face aux pouvoirs terrifiants de Voldemort. C'est pourquoi, en compagnie d'un petit groupe d'étudiants, ils s'organisent en société secrète pour mettre au point une défense efficace... | |
| | | Royce Da 5'9 Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 6
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| Sujet: Re: Cinéma Jeu 19 Avr - 22:03 | |
| Dossier : La Colline a des yeux 2 Prenant le périlleux défi de passer après Alexandre Aja, Martin Weisz, cinéaste allemand dont on avait pu voir au dernier festival de Sitges le peu convaincant Rohtenburg (film d’horreur mélodramatisant sur deux amants aux pulsions anthropophages), essaye de sauver les meubles comme il peut en réalisant inconsciemment ou non une suite aussi indigente que La colline a des yeux 2 de Craven en 1985. LA COLLINE A DES YEUX 2 Un film de Martin Weisz Avec Daniella Alonso, Michael McMillian, Jessica Stroup… Date de sortie : 20 juin 2007 Des militaires fantasment la guerre en Afghanistan et s’entraînent dans la fameuse zone de tests pour la bombe atomique ayant engendré les monstres de «la colline qui a des yeux». Vouant un culte aux méthodes militaristes selon tonton Bush fils, ces jeunes (garçons et filles, blancs et black) se trouvent très vite confrontés à ces monstres qui ont juré leur perte. Merci d’être passé et à bientôt. Conçu pour des raisons essentiellement mercantiles, La colline a des yeux 2 est surtout un film-placebo exsangue qui non seulement a les yeux plus gros que le ventre mais surtout essaye de prendre des vessies pour des lanternes. Pendant près de deux heures, il donne l’illusion qu’il s’est passé quelque chose d’intense à l’écran. En substance, il ne repose que sur du vide. Cela étant, le pot aux roses est exécuté avec roublardise: ce second volet peut se targuer de reposer sur la relecture très réussie d'Aja qui avait l’envie de dynamiter les conventions et d’en foutre plein les mirettes. La différence de facture entre les deux volets est d’autant plus flagrante, que ce soit dans le travail visuel uniformément faiblard (aucune fulgurance du côté de la mise en scène) et le script dépourvu d’un esprit frondeur et juvénile (les scénaristes Gregory Levasseur et Alexandre Aja ayant cédé leur place à Wes Craven et son fils). Les rumeurs d’un remontage consensuel par Craven semblent fondées: cette suite donne l’impression d’avoir été exhumée vingt ans après sa réalisation. L’esthétique, obsolète, en témoigne. Mais pour peu qu’on ait vu Rohtenburg, on sait dès le départ que le réalisateur allemand n’y accordera aucune importance. Grâce au succès du remake, Wes Craven a surtout eu envie de mettre sur pied le projet abandonné du fils Jonathan ( La colline a des yeux 3: The outpost) dont le scénario était écrit depuis plus de dix ans. Faute d’avoir la possibilité de le réaliser à l’époque, Craven fils a transformé son scénario d’origine en série B mollassonne pour donner le très oubliable Peur Panique, avec Lance Henriksen, sous-titré La colline a des yeux 3 pour attirer le maximum de monde. Ça suffit pour résumer le paradoxe: La colline a des yeux 2 se fantasme comme nouveau film d’horreur percutant dans le sillage des Massacre à la tronçonneuse. En réalité, il fonctionne sur le même principe que Peur panique : un prologue et un épilogue gores pour conserver l’intérêt du spectateur. Entre les deux, on a un ventre très mou malgré deux trois idées sympathiquement gratuites qui se courent après (l’homme qui sort des toilettes) et d’autres, totalement incongrues (l’idée du «monstre sympa»). Le pamphlet politique (critique de l’Amérique belliciste où de jeunes soldats fantasment leur vie comme dans un film de guerre héroïsant) s’effondre dans la démonstration pataude alors que chez Aja, il suffisait d’un petit drapeau planté dans un cerveau pour être percutant. Entre les deux nouvelles Colline a des yeux, le décalage n’est même pas comparable à celui séparant La colline a des yeux, de Wes Craven (qui a très mal vieilli) et La colline a des yeux 2, du même Craven (renié car ridicule avec comme cerise sur le gâteau les inénarrables flash-backs du chien). C’est plus de l’ordre des deux volets de Battle Royale, ou comment partir d’un franc succès d’estime pour faire strictement n’importe quoi. Toute la dernière partie prétendument claustrophobe dans les galeries souterraines démontre l’incapacité du réalisateur à exploiter un univers clos. Les personnages, peu consistants, sont ouvertement décrits comme des crétins dont on a l’envie pressante qu’ils deviennent au plus vite de la chair fraîche. Les comédiens ne font aucun effort pour créer un attachement. Weisz applique la règle du second degré teinté de cynisme chère à Wes Craven en simulant un divertissement fun et décomplexé. Malheureusement, il n’y a aucune distanciation ni même une réflexion sur le genre. On n’en retient juste l’idée de l'exploitation d’une recette éculée, miraculeusement remise à jour par un fan. Comme argument publicitaire, une anecdote veut que le film ait été projeté à la place d’un conte et choqué le jeune public présent dans la salle (dont des enfants de trois ans) en raison de sa première scène ultra-gore (une femme accouche d’un monstre). Si cela peut rassurer, cette scène est tellement efficace qu’elle fait presque hors sujet sur la durée. C’est un peu comme l’interdiction aux moins de dix-huit ans de Saw 3 ou l’histoire du fou qui a introduit des serpents dans une salle de cinéma lors d’une projection des Serpents dans l’avion: du bon buzz pour cacher la misère. Certains fantasticophiles risquent d’être aveuglement conquis grâce à une profusion de making-of généreux et de bandes-annonces clinquantes. La vraie qualité de La colline a des yeux 2, c’est de donner envie d’y aller. | |
| | | Royce Da 5'9 Administrateur / Maitre de Jeu / Niveau 6
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| Sujet: Re: Cinéma Ven 20 Avr - 19:10 | |
| HOSTEL 2 : Poster Animé Après la réalisation du premier Hostel et un cameo dans Southland Tales en 2006, Eli Roth semble déterminé à "tester les limites du soutenable" avec Hostel 2, une suite au féminin qui sortira courant 2007. Dans Hostel 2, Eli Roth s'intéresse au cas de trois nanas qui vont être kidnappées et torturées comme les trois mecs du premier opus. En réalité, elles partent étudier en Italie mais se trouvent inexorablement prises dans le cauchemar Slovaque. Eli Roth assure que l'on saura tous les tenants de cette organisation secrète et comment ils récupèrent et tuent des gens. http://www.dvdrama.com/ramaplayer.php?nom=hostel_2_poster&w=450&h=627&nostart=0&titre= | |
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